René Goblet (1828-1905) est aujourd’hui une figure assez oubliée des premières décennies de la Troisième République. On ne se souvient plus guère de lui que comme l’auteur de la loi qui porte son nom, et qui paracheva la rénovation laïque et républicaine de l’enseignement primaire par Jules Ferry. Paradoxe ironique de la mémoire quand on sait la détestation irrépressible qu’éprouvait Goblet à l’égard de l’homme d’État vosgien. Tout au plus, certains de nos contemporains, plus érudits que d’autres, se rappellent-ils parfois qu’il fut président du Conseil au moment de l’affaire Schnaebelé, puis qu’il présida à l’ouverture du congrès fondateur du parti radical en 1901. [Lire la suite]
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